[Musique] Jimmy Eat World

On dit de Jimmy Eat World qu’il est l’un des groupes phares de la scène emo-rock, ou emocore, au choix. Comment ça vous ne savez pas ce que c’est que l’emo-rock ? En même temps, difficile de vous blâmer, ce concept musical étant plus journalistique qu’harmonique… L’emo-rock est en fait un concentré de rock donc…et d’émotion…Oui, dans la pop aussi il y a de l’émotion, et même dans le metal me direz-vous, mais dans l’emo, on se concentre vraiment sur le plaisir, les sensations à l’état pur…En somme, l’emo, c’est l’émotion vécue sans forcément convier les neurones à la fête, et en plus, on en est fier. L’emo, c’est l’anti-branchitude en converse et cheveux à mèche grasse, c’est l’anti-musique urbaine genre The Strokes ou White Stripes, c’est le droit à tout américain de base d’entretenir corps et muscles à coup de gymnase club, de s’habiller comme des sacs (mais tout en noir paraît-il), et de mêler du gros son punk bon enfant à des mélodies plus sensibles de la note…

Avant d’être un courant musical ultra commercial, l’emo était une forme de rock indé américain pour teenagers, visant à être original et inventif, en mêlant le punk hardcore à des sons plus calmes, et à des textes plus romantiques. L’emo est apparu dans les années 1980, et s’est éteint une première fois au début des 90’s, avant de revenir en force en 1996, porté par la musique de Jimmy Eat World, qui n’accepte cependant pas toujours cette étiquette quelque peu réductrice de leader de l’emocore…Et pourtant, c’est grâce à « Bleed American », le célèbre album de Jimmy Eat World sorti en 2001, que l’emo va cartonner et diviser les critiques comme le public alternatif.

Mais avant de faire un tabac en 2001, Jimmy Eat World avait déjà pas mal écumé les salles de concerts et squatté les bacs. L’histoire de JEW commence en 1994, lorsque quatre potes, Jim Adkins (chanteur et guitariste), Tom Linton (id.), Zach Lind (batteur) et Mitch Porter (bassiste) décident de monter leur groupe. Au début, les quatre larrons donnent surtout dans le punk bien gras, pour ensuite explorer d’autres continents rock, influencés par Fugazi comme par Jesus and Mary Chain (très emo comme croisement d’influences…). Après la publication de plusieurs EP’s et singles sur un label indé, Jimmy Eat World sort son premier opus en 1996, « Static Prevails ». Entre temps, Mitch Porter a lâché le groupe et s’est fait remplacer par Rick Burch à la basse.

Trois ans plus tard, Jimmy Eat World publie leur deuxième opus, « Clarity », plus power pop qu’emo rock, dont le single « Lucky Denver Mint », fait fureur sur les teenages-ondes et se retrouve par ailleurs sur la B.O du film « Never Been Kissed ». Fort de tous ces succès, Jimmy Eat World s’attelle à l’enregistrement d’un troisième album que Capitol refuse de publier, le label et le groupe n’étant pas en très bons termes. Jimmy Eat World décide alors de quitter leur maison de disques, et le projet de la troisième galette tombe définitivement à l’eau.

Mais Jimmy Eat World n’a pas dit son dernier mot, et publie en 2001 le fameux « Bleed American » sur le label Dreamworks. Après les attentats du 11 septembre, l’album change de nom et se rebaptise sobrement « Jimmy Eat World ». Avec les tubes « The Middle » et « Sweetness », Jimmy Eat World explose les ventes et se fait connaître dans le monde entier.


Myspace : http://www.myspace.com/jimmyeatworld

OHHHH ouiiiii ce que je les aime <3 sa fait longtemps que je n'ai pas reecouté mais ouah
"pain" <3 ou "get it faster" le debut <3 "night drve" youhou XD

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<3